Sophrologie et maladies chroniques (interview Sophie Chabaud dans “La voix des patients”)

Sophrologie et maladies chroniques.

Sophrologie

Article paru le 16/06/2016 sur le site Voix des patients.

Dans le cadre de notre premier volet consacré aux soins de support, nous avons donné la parole à une sophrologue. Sophie Chabaud accompagne tous types de personnes, y compris des patients concernés par des maladies chroniques.

« La sophrologie ne soigne pas, elle permet d’accompagner le patient dans ses traitements, avertit-elle en préambule. Nous leur permettons de faire des pauses ».

La « pause », c’est l’un de ses mots clés. Et pour cause ! Il est essentiel en effet de ne pas ruminer sur la maladie. Pour cela, elle préconise un outil très utile : la visualisation positive.

« Il s’agit de penser à des gens qu’on aime. A des visages amis. A des couleurs, à des odeurs, à des moments agréables. Cela permet de ne pas focaliser sur la douleur. C’est particulièrement pertinent au moment où une personne est en chimio »,

explique-t-elle. Plutôt que de se dire « mais quelle horreur, qu’est ce que je fais la ? Pourquoi moi ? J’ai mal. Je vais perdre mes cheveux…. » , mieux vaut tenter de penser à des images plaisantes pour prendre de la distance et mieux vivre le traitement.

« J’ai accompagné ma propre mère dans ce type d’épreuves. Sachant qu’elle adore le chocolat, je la faisais travailler sur ses sens, et en particulier sur le goût. Mais aussi sur le bonheur qu’elle ressentait grâce à ses séances de yoga. J’évoquais avec elle les choses qui avaient pu lui procurer du plaisir », confie Sophie Chabaud.

Mais pas facile de se calmer quand on est atteint par des traitements lourds, par la colère, par le sentiment d’injustice, par l’agacement, la lassitude… Seule une bonne maîtrise de sa respiration permet de s’apaiser. De mettre en cohérence son souffle avec son rythme cardiaque. D’autres petits exercices, consistant notamment à faire pivoter sa tête dans un sens, puis dans l’autre, ont vocation à se recentrer. A condition bien sûr qu’ils ne soient pas douloureux.

« Les exercices sont bien sûr adaptés aux problématiques et capacités des patients. Le relâchement musculaire est essentiel pour dénouer les tensions », ajoute Sophie Chabaud.

A noter, les consultations à l’hôpital sont prises en charge par la Sécurité Sociale, mais pas en ville (de nombreuses Mutuelles proposent des participations forfaitaires). Toutefois, le cadre n’est pas toujours aussi convivial et chaleureux dans une structure hospitalière qu’il ne l’est en cabinet :

« la maladie est déjà stressante, alors le fait de se rendre à nouveau à l’hôpital n’aide pas nécessairement à déconnecter. Enfin, les sophrologues qui exercent en libéral se déplacent au domicile des patients non valides, alors que l’hôpital ne va pas à eux ».

Spécialisée dans les troubles du sommeil, Sophie Chabaud insiste sur le fait que la sophrologie permet d’améliorer d’éventuelles insomnies. Son leitmotiv : « la nuit se prépare la journée, et la journée se prépare la nuit ». Comprenez : si vous avez été agité et stressé toute la journée, il y a fort à parier que l’endormissement sera laborieux et le sommeil fragile. Et de la même façon, la journée sera compliquée car on fonctionne au ralenti quand on n’a pas son quota d’heures. Un constat qui parlera à beaucoup d’entre nous !

Voir ma page Scoop.it- Sophrologie pour tous

Les « combattants silencieux du cancer » (La Croix)

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Un article sobre et juste sur la place des enfants et conjoints de malades atteints d’un cancer.

aidants

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Cet article a été publié par Pierre Bienvault, le 14/06/2016, sur le site du journal La Croix.

Vous pouvez le lire ici.

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